
*Lemon
Le lendemain de ce baiser, soit ce dimanche, je m'étais réveillé avec une pêche monstrueuse. La sortie prévue à Paris était la bienvenue pour parfaire le bonheur qui venait de me tomber dessus. Seulement, le sourire niais qui ne s'était pas décollé de ma bouche depuis la veille n'est pas resté si longtemps que ça finalement. Je m'étais sûrement un peu trop emballé, car la journée ne se déroula pas dans la perfection que je m'étais imaginé. Ethan m'a ignoré toute la journée, comme avant, comme s'il ne m'avait jamais adressé la parole, comme s'il ne m'avait jamais embrassé. Au début, je ne m'en étais pas vraiment formalisé. Je savais très bien qu'il ne me sauterait pas dans les bras comme si nous étions des amoureux éperdus. Je ne suis pas totalement sot ! Et puis, il faut dire que je n'ai pas vraiment osé l'approcher non plus, ne sachant pas trop quoi faire, ni quoi dire. Après tout c'était lui qui avait pris les devants. Moi je ne sais qu'être impressionné. Néanmoins, j'ai tout de même essayé d'attirer son attention en le regardant avec insistance, mais bien sûr, cela n'a pas marché. Il m'ignorait parfaitement, si bien qu'à un moment j'ai réellement cru que ce baiser n'avait été qu'un magnifique songe. Plus les heures s'écoulaient, plus mon c½ur s'effilochait, mon sang bouillonnait.
Non mais je m'attendais à quoi bordel ? Ethan est un salaud de première ! Je le sais depuis le début ! Il joue avec les gens, il adore ça ! Pourquoi cela changerait subitement avec moi ? Qu'est ce que je peux être fleur bleue parfois ! Pourtant, cette lueur d'admiration qu'il avait eu en me regardant... J'étais prêt à parier qu'elle était sincère. Non Sunny ! Tu as rêvé !! N'essaie pas de trouver les choses positives ! Il y en a pas ! Ethan est un manipulateur ! un point c'est tout ! Or, c'est toujours la même chose. C'est plus fort que moi. L'amour ne se contrôle pas. Cela ne m'empêche pas d'idolâtrer Ethan, d'imaginer ses lèvres douces, ses bras rassurants, de le vouloir auprès de moi à tout moment. Cela ne m'empêche pas de l'aimer. C'est donc ainsi que se déroule la bataille éternelle et sans merci entre mon c½ur et ma raison tandis que moi, je ne peux que constater à quel point Ethan est si loin de moi et que moi je suis totalement impuissant.
~~~~~~~~~~~~~~~
Durant la semaine qui suivit, il n'y eut aucun changement. Rien ! Je ne suis rien aux yeux d'Ethan. Voilà la dure réalité. Mais n'a-t-il pourtant pas dit que j'étais à lui maintenant ? Pourquoi ne fait-il pas de moi tout ce qu'il veut ? Le Week end qui suivit, j'étais entré dans un tel état de désespoir que je me suis surpris à vouloir qu'il se moque de moi et qu'il me fasse subir les pires traitements rien que pour avoir son attention. Avant, c'était facile de subir son ignorance. Il en avait toujours été ainsi. Mais depuis qu'il m'a regardé, depuis qu'il m'a touché, embrassé, tout est différent, tout est plus frustrant, tout est plus douloureux. Je peux toujours essayer de me faire une raison, mais je sais à l'avance que c'est impossible. Ce mec, je l'ai dans la peau et le seul moyen que j'ai pour être fixé, est d'aller directement lui parler.
Encore faut-il que j'en trouve le courage...
Ainsi donc, si pendant quelques jours, je suis parvenu à ne pas craquer, espérant qu'il revienne me voir pour m'offrir ce si jolie sourire, à présent, s'en est trop ! Cet éloignement dure depuis trop longtemps maintenant. Trop de frustration encombre mon esprit. Il faut que j'agisse sinon je risque d'exploser de l'intérieur. Je ne sais pas encore ce que je pourrais bien lui dire, mais tant pis. Tout mon être bouillonne. J'ai trop envie de revivre la douceur de ses lèvres sur les miennes. Et j'ai aussi et avant tout, grand besoin de comprendre, pour éliminer tout doute et surtout arrêter de me faire des films pour rien. Accumuler tous ces doutes, ce n'est pas bon du tout !
Toutefois, difficile de trouver le bon endroit et le bon moment pour l'aborder. Aller directement toquer à sa chambre ? Impossible. Ce serait faire face à trois autres garçons, dormant dans la même chambre que lui, prêt à se moquer de moi. Il fallait donc que je l'aborde à un moment de la journée où il est seul. Seul hic, il n'est jamais seul. Toujours entouré d'une meute de fans.
Je n'avais plus qu'à trouver une solution. Et c'est ainsi que la traque s'annonçait...
Samedi...
Dimanche...
Lundi...
Je suis resté un maximum de temps à ses côtés – même si je le fais déjà plus ou moins depuis des mois - afin de pouvoir l'aborder au bon moment. Hélas, rares sont les moments où il s'éloigne ne serait-ce que de quelques mètres de ses sangsues, c'est pourquoi cela m'a pris autant de temps. D'ailleurs, heureusement que je connais bien ses habitudes car cela m'aurait sûrement prit plus de temps autrement. C'est donc ainsi que finalement, l'abnégation a fini par porter ses fruits en m'offrant une bonne occasion de l'approcher !
Le lundi soir, c'est séance foot pour ceux qui le veulent et cela fait une heure que je le regarde jouer quand par miracle, il s'éloigne du terrain, le temps de récupérer et de boire un peu d'eau. Aller Sunny !! Je prends mon courage à deux mains et je m'approche de lui. C'est l'occasion ou jamais. Comme si je ne flippe pas assez, après avoir parcouru cinq immense mètres, il enlève son T-shirt pour éponger sa sueur. Je me stop net, les joues en feu. Non mais !! Il va arrêter de faire ça ! Cela me met dans des états pas possible. Heureusement, par un effort surhumain je réussis à passer outre mon trouble et à poursuivre mon chemin. Sans surprise, quand j'arrive près de lui, je ne sais plus quoi dire. Pas le choix, il faut que j'improvise.
« Ethan... je » je commence d'une voix tremblante, juste assez fort pour qu'il m'entende. « Est-ce que je peux te parler ? »
Je parvins tout juste à contrôler mes tremblements qui pointent le bout de leur nez. Mes yeux brillent de peur, je suis à deux doigts de détaler sur le champs. Seulement, ce qu'il s'apprête à me dire va me clouer sur place. Il me tue littéralement du regard, une grimace de dégoût dessine ses traits. Ethan... toujours aussi terrifiant.
« Mais t'es qui toi ? » s'exclame-t-il avec dédain. « J'te connais pas ! Dégages ! »
En plus d'être humide, mes yeux cherchent à sortir de mes orbites tellement l'effroi et la surprise se mélangent en moi comme une tornade. Mon dieu ! Il a cette incroyable faculté à me faire croire que je rêve, ou en l'occurrence, que je fais un cauchemar. Oui voilà, soit je suis en plein cauchemar, soit il a un sérieux problème de dédoublement de la personnalité. Tout va bien Sunny, tout va bien ! Ethan ne te met pas réellement la raclé de ta vie, ou alors il ne le fait pas exprès. Je suis paralysé sur place encore une fois, sans pouvoir faire aucun mouvement. Il y aura forcément un revirement de situation.
« Mais... mais Ethan... » je parviens à balbutier.
« J'ai dit dégage le minus !! » surenchérit-il
Là s'en est trop. A présent mes yeux commencent à se noyer et sont sur le point de déborder. J'ai l'impression qu'il vient de me drainer mon énergie vitale en quelques secondes et qu'il ne me reste plus que mes yeux pour pleurer. Je ferai mieux de suivre son conseil. Je ne peux pas me mettre à pleurer devant tout le monde, qui d'ailleurs ont tous les regards rivés sur moi. Ni une, ni deux, je tourne les talons et je me mets à courir à toute vitesse en direction de ma chambre, mais déjà des larmes font leurs chemins sur mes joues. Je m'effondre sur mon lit, la tête sur l'oreiller pour hurler de douleur et de rage. Je ne suis qu'un pauvre naïf ! Je suis tombé amoureux du plus grand des connards. Je le déteste, mais avant tout, je me déteste.
Je ne dors presque pas de la nuit et ne fait que pleurer. Le lendemain, je m'extirpe comme je peux de mon lit pour aller suivre les cours tel un zombie. La journée se passe trop lentement, et j'ai l'impression que plus rien ne m'atteint. Je suis vide. Le soir, je vais dans un coin de la bibliothèque relativement désert afin de lire un bouquin. J'aime cet endroit. C'est calme et c'est plein de livres. Un petit coin de paradis que j'affectionne particulièrement. J'ai le vain espoir que cela me remonte un peu le moral. Une fois mon livre en main, je ne parviens pas à le lire. Je pense à Ethan et je me surprends à espérer que ce n'était qu'un rêve et qu'il viendra bientôt me trouver près de ce panneau de liège.
Mais oui !! Voilà la solution. Lui aussi il n'ose pas s'approcher de moi à cause de tous ses potes et il veut que je l'attende là bas ! Un large sourire dessine mes lèvres tandis que je referme brusquement mon livre, prêt à me rendre là bas. Seulement à peine ai-je le temps de me relever que quelqu'un me bloque le passage. J'allais pour le contourner, quand je comprends de qui il s'agit. Ethan... ! Il me scrute de haut en bas, il me foudroie du regard. Une fois de plus, la magie pétrifiante qu'il possède, agit sur moi. Bon sang ! Il a le don d'arriver au moment où je m'y attends le moins ! J'ai envie de sourire tellement je suis heureux, j'ai envie de hurler. Un poids semble s'envoler et me rend plus léger. Toutefois, je suis encore un peu déboussolé pour ordonner un mouvement, même infime à mon corps. Et puis, la façon dont il me fixe m'effraie, je dois me méfier avant de crier victoire.
De toute façon, il est clair qu'il a le pouvoir. Je ne pourrais sourire que lorsqu'il m'intimera l'ordre de le faire. Je ne pourrais bouger que s'il m'invite à le faire et d'ailleurs, il ne se fait pas prier pour ça. Brusquement, il m'attrape durement le poignet. Cela me fait mal et une grimace se dessine sur mon visage. Il me tire hors de la bibliothèque, dans les couloirs jusqu'à ce fameux cagibi où il m'a offert le plus beau des baisers. Étrangement, on a croisé quasiment personne durant les deux minutes à parcourir les couloirs. Il a dû soigneusement choisir le moment pour venir me cueillir.
Mon c½ur s'emballe. Que va-t-il faire ? J'attendais ce moment avec tellement d'impatience, le rêve se poursuit enfin, mais j'ai un mauvais pressentiment. Cette fois, il est brutale et ne cherche même pas à m'amadouer avec ses belles paroles. C'est bien simple, il n'a prononcé aucun son. De toute façon, son comportement parle de lui même. Sans parler de son regard noir. Est-il en colère ? J'ai toujours du mal à déchiffrer ce que veulent dire ses yeux mystérieux. En tout cas... oui... ça ressemble à de la colère.
Maintenant, il me pousse violemment contre ce fameux mur immaculé toujours près à m'accueillir, tandis que je grimace de douleur. Mais ce n'est qu'un début. D'une main, il attrape fermement mes poignets et les remontent au dessus de ma tête, contre le mur, de manière à ce que je ne puisse plus m'enfuir. Je suis piégé, comme un lapin qu'on attrape par les oreilles. Je commence vraiment à avoir peur cette fois. Aucun son ne peut sortir de ma gorge, mon c½ur semble vouloir fuir à l'extérieur de mon corps. Toutefois, mes yeux, quant à eux, le supplient de m'expliquer ce qu'il se passe. Je me tortille faiblement comme pour m'échapper, mais je sais pertinemment que cela ne sert à rien. Rapidement, il me détaille à nouveau de la tête aux pieds. Impossible de savoir ce qui lui traverse l'esprit. Ce qui est sûr, c'est qu'il semble avoir une idée derrière la tête.
« Je ne t'ai jamais dit que tu pouvais m'adresser la parole devant les autres Sunny ! » Lâche-t-il fermement
Là c'est sûr... il est furieux. Pourtant, il semble totalement savoir ce qu'il fait. On dirait qu'il a tout prémédité, mais je ne sais pas comment interpréter ses paroles. Je ne suis même pas sûr de les comprendre. J'ai arrêté de me tortiller. Mon regard exprime vraiment l'effroi cette fois car je sais qu'Ethan est capable de tout. Seulement, je ne peux m'empêcher de vouloir me blottir contre lui. Je pense encore à ce baiser. Je suis empli de crainte et d'espoir mêlés.
« Tu imagines ma réputation après ? Si tu t'approches de moi ils vont bien voir que le regard que tu poses sur moi n'est pas uniquement amical. Ils vont se poser des questions ! » Explique-t-il encore en colère.
Soudainement sa voix se radoucit étrangement, comme s'il voulait faire disparaître la peur de mon visage d'ange.
« Tu es à moi Sunny, n'en doute pas... Je ne t'ai pas oublié » susurre-t-il en passant délicatement une main dans mes cheveux.
Je frissonne violemment. Ce mélange de colère et de tendresse est plus que terrifiant. Sans parler du fait qu'il a compris qu'il me manquait beaucoup.
« Mais tu sais bien que deux hommes ensemble, ça ne se fait pas... Nous deux... ça doit rester secret... tu comprends... » poursuit-il de sa voix rassurante.
Je ne peux qu'acquiescer furtivement, de peur qu'il laisse de nouveau exploser sa fureur.
« Je vais devoir te punir pour ce que tu as osé faire... Je veux être sûr que tu comprennes tout cela. »
Je déglutis et je tente à nouveau de m'échapper. Mon mauvais pressentiment se révèle de plus en plus exacte. Je comprends peu à peu son attitude... enfin je veux dire... je l'ai tellement observé. Je sais qu'il aime tout contrôler et déstabiliser ses victimes. Et là, la victime, c'est moi. Et bien sûr, je ne peux m'empêcher d'avoir peur. Je sais qu'il est capable de tout.
« Mais j'ai bien c... » je tente dans un élan de courage.
« Chuuuuu » susurre-t-il en posant ses doigts sur ma bouche. « Tu ne me réponds pas ! » déclare-t-il avec une douce fermeté dont il a le secret.
A présent, il descend sa main sur mon pantalon et entreprend de le déboutonner. Et là, la terreur se fait de plus en plus oppressante. Je commence à comprendre ce qu'il veut. J'en ai rêvé, mais pas comme ça. Oh je t'en prie Ethan, ne fait pas ça... J'ai bien compris que je ne devais plus t'approcher... pas besoin de cela... je t'en supplie.
« Ethan... qu'est-ce que tu fais ? » Je demande sur un ton de supplication en me tortillant avec plus de vigueur cette fois.
« Je te l'ai dit Sunny... je te punis... » Souffle-t-il dévorant mon corps du regard tout en continuant de déboutonner mon jean.
Brusquement, il me retourne, mon visage se retrouve plaqué contre le mur, mes deux fins poignets sont toujours coincés dans sa main puissante. Je pousse un gémissement de frayeur tandis qu'il baisse soudainement mon pantalon. Je me retrouve à moitié nu, dos à lui, totalement terrifié par ce qui va suivre : je vais être humilié.
« Je t'en prie Ethan...arrête... Je ne t'approcherais plus quand il y aura du monde, c'est promis... » je tente dans une dernière supplication, tandis que je l'entends déboutonner son propre jean.
Excédé, mon bourreau attrape un chiffon sale qui traine sur l'étagère juste à côté et me le fourre dans la bouche pour me faire taire, et moi... je n'ai plus que ma gorge pour gémir...
« Ta gueule maintenant ! » crache-t-il froidement.
Sur ces mots, mes derniers gémissements s'évanouissent au fond de ma gorge. Je suis sur le point de me faire violer, mais je ne peux qu'obéir aux ordres de mon bel Ethan. C'est comme si nous étions trois dans cette pièce. Moi, Ethan, celui qui me rassure par sa présence, qui me donne des ordres pour me montrer le chemin et Ethan, le violeur, le salaud. Le plus ignoble de tous les bâtards. Celui que je déteste.
Il entre en moi violemment tandis que je ne peux retenir un cri de douleur étouffé par ce chiffon dégueulasse. La douleur, le déchirement est tel, que j'en enfonce mes ongles dans la paume de mes mains. Les larmes inondent mes joues depuis bien longtemps maintenant. Heureusement, il ne les voit pas. S'il m'ordonnait de ne plus pleurer, j'en serais bien incapable. Je suis d'ailleurs incapable d'esquisser le moindre geste pour m'échapper. De toute façon c'est impossible, je suis le lapin piégé. Je ne peux que me laisser faire, souffrir atrocement, pleurer en silence.
J'ai mal... j'ai tellement mal pendant qu'il prend son pied en moi. J'ai l'impression que je vais tourner de l'oeil d'une minute à l'autre. J'ai envie de disparaître, de mourir. Pourquoi ma première fois avec lui devait se passer au total opposé de ce que je m'imaginais ? Où est passé sa tendresse que je chéris tant ? Ma vue se trouble au fur et à mesure de ses va et vient. Je l'entends à peine gémir, puis jouir en moi. Tout ça semble durer indéfiniment. J'ai l'impression d'être isolé loin d'ici moi et ma douleur. Plus aucun son sors de ma gorge, il me l'a interdit. Alors j'encaisse en silence, attendant la fin de ce cauchemar.
Puis tout s'arrête. Il se retire, remet son pantalon et prend la porte comme si de rien était. Il me laisse là, humilié, sans même m'adresser la moindre parole. Je glisse le long du mur, laissant libre court à mes sanglots. Je sens une substance visqueuse et chaude se répandre le long de mes cuisses mais je ne fais rien pour l'enlever. Je me laisse pleurer quand soudainement, j'ai un haut le c½ur. Je retire au plus vite le chiffon qui était resté dans ma bouche et je vomis tout mon dîner dans la poubelle près de moi. Puis je pleure, encore, encore. Je ne vois plus les minutes passer. Je suis anéanti. Ce salaud a brûlé tous mes rêves, tout ce qui me faisait sourire. Et pourtant je l'aime, je l'aime toujours, ce qui est pire que toutes les douleurs physiques possibles. Je suis écartelé. En fait, j'aimerais être physiquement écartelé comme il le faisait au moyen âge. Ce serait peut être plus doux comme douleur.
Finalement, des éclats de voix me ramène à la réalité. Je remets rapidement mon pantalon. Tant pis si je suis sale, on ne doit pas me voir dans un tel état. J'essuie rapidement mes joues noyées sous les larmes et je sors au plus vite d'ici, direction la douche... me laver... pleurer encore... souffrir.
A suivre...
FrenchRacoon, Posté le lundi 21 août 2017 12:16
Pauvre petit Sunny ! N'empêche je suis vraiment curieuse de savoir comment cette histoire va continuer !